dimanche 24 avril 2011

Du 1er au 15 avril 2011





Le 1er, nous voyons de jour la maison dans laquelle on est arrivé de nuit la veille (il fait nuit vers 18h maintenant que l’on se rapproche de l’équateur). C’est la maison de campagne des parents de Tatiana, qui vivent eux dans Macéio. Tatiana vit seule ici depuis quelques mois, c’est plus tranquille pour elle pour étudier. Et on la comprend, la maison est immense, avec un grand jardin ombragé, située sur la colline dominant la mer. Après un petit déjeuner copieux, nous allons à la plage de Garça Torta avec Jotta, Tati restant à la maison pour bosser. La plage est déserte, on se prend une agua de coco pour se rafraîchir. En repartant pour manger, on passe dans un petit village de pêcheurs, pour acheter du poisson frais. On prend une bière au bar de plage pendant que l’on nous nettoie les poissons. On rentre manger vers 15h. On ressort le soir pour faire des courses.
Le 2, nous avons la visite des parents. Nous allons cette fois-ci avec Tati à la plage de la Sereia (sirène), pendant que sa maman nous prépare le repas. La plage est sympa, car c’est marée basse et les récifs arrêtent la houle, les petits sont contents de se baigner dans une mer plate (surtout Tao qui a peur des vagues). On revient vers 1h à la maison pour manger un risotto au poulet. On passe une partie de l’après-midi à discuter avec la famille. Le soir, nous allons acheter des sushis au supermarché qui assure un stand tous les soirs pendant 2h. Puis, on va les manger à l’appartement des parents de Tati. C’est excellent, on goûte les sashimis de Tilapia, poisson régional.
Le 3, on fait un peu d’internet et des lessives le matin. Tao s’endort en fin de matinée. Tati et Jotta vont retrouver des amis à la plage de Riacho Doce, juste en bas de la colline. Indy veut aller avec eux pour se baigner. Et il y va, pendant que nous restons pour garder Tao. On les rejoint ensuite dans l’après-midi, puis ils nous emmènent dans un bar pour écouter de la samba, en live. C’est très sympa, des gens dansent pendant que les musiciens jouent. « Bem legal ! ». Nous abandonnons Tati et Jotta pour aller coucher les petits.
Le 4, il est déjà l’heure de partir ! Nous remercions Tati et Jotta, tout en espérant les revoir bientôt : Tati au retour de notre route vers le nord, puis en Bolivie où elle se rend au mois de juin, et Jotta en France, car il part en Europe à la mi-avril pour 2 mois et demi. On passe devant de magnifiques plages, près de Barra de São Antonio et près de São Miguel dos Milagres. On va jusqu’à Porto das Pedras pour manger vers 15h. Puis on décide d’y rester pour dormir, car il n’y a pas d’autres villes proches plus au nord. On trouve un superbe petit hotel avec piscine, où l’on passe le reste de l’après-midi.
Le 5, nous avons droit à un petit-déj copieux uniquement pour nous (nous sommes les seuls clients de l’hôtel) : pastèque, papaye, melon, banane, jambon, fromage, œufs brouillés, pain, gâteaux, et boissons chaudes. On fait un dernier plongeon et on part pour Maragogi. On prend une balsa pour traverser le rio, puis on s’arrête sur la plage de Japaratinga. On arrive à Maragogi pour manger, avant d’aller à la plage. On dort chez Juan, un argentin qui s’est installé au Brésil depuis quelques années. Il donne des cours d’espagnol le soir et le matin, donc on ne le voit pas trop. Après ses cours, on mange ensemble, vers 22h30, alors que les petits sont déjà couchés.
Le 6, nous petit-déjeunons après les cours de Juan, puis nous partons à pied vers 10h pour aller à la plage. Nous allons faire une balade en bateau pour voir les piscines naturelles de la Reserva Galès de Maragogi. Elles sont formées par des récifs situés à 4 kms des côtes. Le spectacle est grandiose. On nage au milieu des coraux et des poissons. On voit beaucoup plus de sortes que ce que l’on avait vu dans les excursions précédentes. Indy et Tao sont avec nous dans l’eau, ils flottent avec leurs gilets de sauvetage. Indy met son masque et son tuba pour voir lui aussi les poissons. C’est super car on voit pour la première fois les mêmes choses en même temps. On verra même une sorte d’anguille, serpent à pois jaunes cerclés de noir, magnifique. Toute la famille passe plus d’une heure dans l’eau. Un photographe nous propose de faire des photos sous-marines. Après avoir hésité un peu (et fait du coup baisser le prix), on accepte finalement, car on se dit que c’est unique ! On n’est ravi d’avoir un souvenir inoubliable de cet endroit. Après ce passeio, on rentre manger avec Juan avant de partir pour Porto de Galinhas. Cette ville tire son nom des esclaves qui étaient cachés sous des cages à poules, dans les bateaux arrivant d’Afrique. Nous arrivons en fin d’après-midi chez Alice, où nous faisons également la connaissance de son voisin Daniel. Nous bavardons pas mal et mangeons ensemble. Elle habite à deux pas de la plage de Maracaipe.
Le 7, on va voir les piscines naturelles de Porto de Galinhas ! C’est encore plus magnifique qu’à Maragogi, parce que les poissons sont à quelques mètres de la plage. Il y a des rochers au bord de l’eau où viennent se cacher des poissons. On peut traverser à marée basse pour aller jusqu’aux piscines qui sont à 50m. L’eau est cristalline, il fait grand soleil, c’est époustouflant ! Indy utilise pour la première fois son masque et son tuba seul, sans aucune autre aide. Il arrive à respirer et à rester la tête dans l’eau. Il est comme un poisson au milieu des autres. Quelle progression en quelques jours, c’est chouette ! On en profite bien (pendant 2h30), et on se dit qu’il faut qu’on trouve une pochette étanche pour pouvoir prendre des photos sous l’eau. On sort quand même de l’eau pour aller manger, vers 13h. Après le repas, on décide de rentrer se poser un peu chez Alice. On achète des fruits chez le primeur (mangues, goyaves, pommes et bananes) pour faire une petite salade de fruits. On attend qu’Alice rentre du travail pour la déguster avec elle. Le soir, on va faire un tour au centre-ville, très touristique, pour chercher en vain la fameuse pochette, car il y a rupture de stocks chez les vendeurs. Alice nous emmène goûter, pour la première fois, des « Tapiocas ». Ce sont des sortes de crêpes de farine de tapioca fourrées à toutes les sauces, salées, sucrées ou les deux. On goûte la calabresa (saucisse fumée), la chocolat banane et la goyave fromage. Très bon, mais un peu bourratif.
Le 8, nous allons faire un passeio en jangada (bateau de pêche traditionnel) à Pontal de Maracaipe, pour voir des cavalhos marinhos (hippocampes). Sur le chemin, un petit garçon de 14 ans (il ne les fait pas vraiment) nous accoste et nous fait découvrir la mangrove. L’eau du rio est assez trouble car il a plu énormément toute la nuit. Après une dizaine de minutes de jangada, le pilote plonge avec masque et tuba pour nous trouver un hippocampe. Après plusieurs tentatives vaines, il remonte avec un hippocampe qu’il place dans un pot avec de l’eau, afin que l’on puisse faire des photos. Nous descendons sur un banc de sable au milieu du rio, puis nous retournons au point de départ. Enchantés la veille par les piscines, nous décidons d’y retourner, avec l’appareil photo cette fois-ci. Même si le ciel est plus nuageux, nous arrivons quand même à faire de belles photos. Nous partons ensuite dans l’après-midi pour Olinda. Nous arrivons chez Eder de nuit, notre hôte pour 3 nuits. Eder vient d’acheter une maison à deux pas du centre historique d’Olinda. Mais bon, y’a tout à refaire, y compris le toit ! Il nous fait une soupe excellente avec de la saucisse et des oignons fondants. Il vit dans la maison avec David, un copain à lui qui est étudiant et qui travaille en même temps. Les petits se réveillent plusieurs fois dans la nuit à cause des moustiques.
Le 9, nous avons droit à une forte pluie dès le réveil. Des flaques énormes jonchent le sol, il a plu pendant la nuit et la maison à des gouttières dans toutes les pièces (dont une au-dessus de chaque lit !). Eder nous prépare de la « macaxeira com charque » pour le petit-déjeuner : manioc bouilli avec de la viande cuite dans le sel. C’est très bon ! On décide d’aller visiter le centre historique malgré la pluie. Il nous faut aussi trouver une connexion internet pour préparer la suite concernant l’hébergement. Mauvaise surprise quand on prend la voiture, la serrure côté conducteur a été forcée et cassée, même si le voleur n’a pas réussi à rentrer ! Nous allons quand même en ville, un peu contrariés, et la pluie n’arrange rien. Les petites rues du centre d’Olinda ont des maisons très colorées et des pavés. De l’Alta Cidade (ville haute), on a une belle vue sur la ville. Nous trouvons un restaurant avec WIFI, quelle chance ! Le soir, nous allons écouter Eder jouer des percussions et chanter dans un bar, c’est super, les petits sont contents aussi.
Le 10, nous allons à Recife. Nous descendons jusqu’à Boa Viagem, pour voir le bord de mer et les panneaux indiquant la baignade interdite, car il y a un danger bien présent ici : les requins ! Nous mangeons à 15h, puis allons jusqu’au centre et le « Recife Antiguo ». Après avoir vu la Marca Zero, indication au sol de l’endroit où les portuguais ont commencé à construire la ville, nous nous perdons dans le sens des rues, très compliqué, et n’arriverons même pas à voir la Capella Dourada. Nous tournons pendant une heure et passons devant la Casa da Cultura et la vieille station de métro, puis dans le quartier Santo Antonio et la Praza da Republica. Nous rentrons ensuite par le bord de mer jusqu’à Olinda. Le soir, nous allons à la police pour faire la déclaration pour la voiture avec Eder qui nous aide et fait le témoin et l’interprète. Après cela, nous allons manger de la viande de cabri grillée avec Eder et David.
Le 11, vu qu’il ne pleut pas, nous allons refaire un tour dans les rues d’Olinda, et voir les stands d’artisanat. On rentre manger chez Eder, mais il ne viendra pas car il est retenu au travail. On part dans l’après-midi pour João Pessoa. Sur la route, on va sur l’île d’Itamaraca, très sauvage et connue pour son Fort Orange, vestige de l’invasion par les hollandais. Mais le fort est fermé car en rénovation et nous repartons. Nous arrivons chez Fernanda et Julio, qui nous accueillent, sous la pluie, dans leur grand appartement.
Le 12, il pleut de nouveau. Nous allons dans un centre commercial, puis dans un marché d’artisanat, en attendant que ça passe. Après manger, nous allons à Pontal de Seixas, le point le plus oriental de toutes les amériques. Il n’est pas vraiment mis en valeur, et nous continuons notre route sur le bord de mer jusqu’aux plages de Jacarape et Tambaba. Il repleut et l’on ne peut se baigner. Le soir, nous allons dans une bonne churrasqueria avec Fernanda et Julio, avec buffet à volonté, on se régale de picanha et sushis ! La digestion sera un peu difficile pendant la nuit…
Le 13, on va voir le centre de João Pessoa, avec une très vieille et belle église, mais qui malheureusement n’a pas été toujours bien entretenue et qui a perdu une partie de ses azulejos et de ses bois sculptés. On prend ensuite la route pour Tibau do Sul et la Praia de Pipa. Ce soir, nous allons chez Rafaela. On croyait qu’elle habitait à Tibau do Sul (d’après l’adresse qu’elle nous avait donné), mais après avoir demandé à tout le monde où se trouvait la rue dans Tibau, on nous indique qu’elle se trouve à Pipa. Heureusement, les villes sont proches et nous arrivons chez elle, dans un condominio fechado (résidence fermée), avec des jolis bouts de pelouse et une piscine, super. Rafaela parle très bien français, quasi couramment, sans n’être jamais allé en France, on reste ébahis devant une telle maîtrise, seulement due à des cours et un intérêt personnel. Chapeau bas !
Le 14, on reste chez elle le matin et on profite de la piscine, même si l’eau est assez fraîche. L’après-midi, on va à la plage centrale de Pipa. Il ne fait pas grand beau mais les enfants sont contents de retrouver le sable, la mer, le foot. La cadre est très joli, avec des falaises aux couleurs ocres. Le soir, c’est soirée crêpes, Rafaela et Jack, son copain, se régalent, et nous aussi.
Le 15, on quitte Pipa vers midi, pour aller jusqu’à Natal, par la côte. On passe par les plages de Pirangi Sul et Pirange Norte. On arrive chez Kelly et Nadier, chez qui on va passer le week-end. Comme nous arrivons un peu plus tôt que l’heure du rendez-vous, on s’arrête dans un centre commercial pour chercher une pochette plastique étanche pour faire des photos sous l’eau. Bien nous en a pris car nous en trouvons une, alors que nous la cherchions en vain depuis notre sortie à Maragogi. Nous allons manger un tapioca avec les petits, en attendant qu’ils rentrent de l’université. Nadier travaille dans une banque et étudie la philosophie le soir, alors que Kelly étudie la sociologie. Nadier parle très bien français, ce qui facilite le contact.

vendredi 15 avril 2011

Du 16 au 31 Mars

Le 16 mars, c’est repos. On va à la plage et on se renseigne pour faire le circuit classique du tour de l’île, avec différentes pauses dont une dans des piscines naturelles, formées par les récifs à marée basse. C’est aussi pour moi l’occasion de faire un cadeau à Maya, un joli pareo aux couleurs de l’amazonie, avec un toucan dessus ! Après avoir comparé les prix et vu plusieurs agences, j’apprends que la marée est beaucoup plus basse est beaucoup plus basse le samedi ou à défaut le vendredi, et que par conséquent les piscines ont moins d’eau et sont donc plus accessibles en fin de semaine. Nous décidons alors de prolonger notre séjour sur l’île jusqu’au vendredi, pour profiter des meilleurs coefficients de marée.
Du coup, le jeudi 17, c’est aussi journée tranquille. On va quand même voir le coucher du soleil au mirante du phare de l’île. La ballade est sympa, la vue sur les plages de l’île aussi, mais les nuages nous empêche de voir le soleil se poser sur l’horizon. On regarde les touristes qui descendent depuis le phare jusque dans l’eau, par une tyrolienne.
Le 18, c’est très motivés que nous nous réveillons, car c’est l’excursion d’une journée autour de l’île. Nous allons sur la troisième plage de l’île d’où partent toutes les excursions. Une embarcation déjà bien pleine vient nous chercher. Nous partons (avec un peu de retard) en direction des piscines naturelles de Moreré. Les piscines sont un peu profondes, donc Indy se baigne avec ses brassards et Tao reste dans le bateau. On voit les mêmes poissons rayés qu’à Paraty, mais aussi quelques-uns aux couleurs fluorescentes. C’est sympa mais le temps passe très vite et déjà il faut repartir. Nous longeons de magnifiques plages désertes, où l’on devine quelques pousadas au milieu des arbres. Nous arrivons à Boca da Barra, sur l’île de Boipeba, adjacente à celle de Morro. C’est la pause déjeuner, au menu poisson grillé excellent. On se promène ensuite sur la plage, et on ne résiste pas à une bonne salade de fruits frais. Nous repartons ensuite pour passer dans un couloir entre les deux îles, jusqu’à Canavieira, où l’on s’arrête le long d’un restaurant flottant pour déguster quelques huîtres. Les argentins qui sont avec nous sur le bateau n’en croit pas leurs yeux : Indy et Tao se régalent ! Enfin, nous repartons et nous arrêtons à Cairu, pour visiter l’une des églises les plus anciennes du Brésil. On rentre à l’hôtel satisfait de notre journée. Le soir, on décide d’aller manger à la crêperie de l’île, tenue par un français. Au moment de payer l’addition, on fait la connaissance de Bertrand, qui est installé ici depuis 1998 et qui vit depuis 15 ans au Brésil. Content de parler avec des français, nous bavardons pas mal, et nous lui expliquons que nous repartons demain pour le continent. « C’est dommage nous dit-il, car j’ai un bateau et demain je vais à Gamboa, c’est sympa là-bas, y’a des bains de bout et la plage est tranquille. J’y vais avec mes enfants ». On lui explique alors que l’on est pas à un jour près, et qu’éventuellement, ça pourrait nous tenter. « C’est simple, je serai à 11h au port demain, donc si ça vous dit, on se retrouve là-bas ! ». Après une mûre réflexion de quelques minutes, nous décidons de rester un jour de plus sur l’île.
Le 19, nous nous levons tranquilles et allons au port à 10h45. A 11h, Bertrand n’est toujours pas là, mais son bateau, « Bonjour Bahia », est dans le port. Il arrive avec ses enfants une quinzaine de minutes plus tard et nous embarquons pour Gamboa. Nous arrivons sur une super plage, quasi déserte, avec les petits restaurants au bord de l’eau et au loin, les falaises d’argile. Après avoir laissé Bertrand et ses enfants vacquer à leurs occupations et s’être donné rendez-vous pour manger ensemble, nous partons marcher sur la plage en direction des falaises d’argile. Une petite demi-heure de marche nous permet d’arriver à destination, et nous allons nous enduire d’argile que nous ramassons directement sur la falaise. Indy est content de pouvoir se badigeonner de cette terre aux différents tons d’ocre, et après avoir pris quelques photos souvenirs, nous repartons, le temps que ça sèche, vers le centre de la plage et les restos. Je suis le seul courageux à avoir gardé l’argile jusqu’au bout. Arrivés aus restos, c’est baignade (et rinçage) pour tout le monde, avant de manger. Bertrand nous rejoint avec son garçon, Mano, 7 ans, qui joue avec un copain à lui. Indy les regarde. Bertrand propose à Mano d’inviter Indy à jouer, et c’est parti pour une nouvelle amitié. On ne pourra plus les séparer de la journée ! Bertrand nous fait goûter les lembretas, coquillages ressemblant un peu aux praires, qui se mange à l’apéro. Petit poisson les pieds dans l’eau, c’est chouette. On rentre en fin d’après-midi à Morro, et on propose à Indy de retourner à la crêperie, comme ça il pourra jouer avec Mano ! Après une bonne soirée ou Indy ira jouer avec Mano sur la place du village, nous rentrons nous coucher, en remerciant Bertrand pour cette journée. Le séjour à Morro aura été vraiment inoubliable.
Le 20, on quitte Morro à midi, pour aller jusqu’à Salvador, où Margot nous a accepté à la dernière minute en couchsurfing. On récupère la voiture à Valença sans problème, et on arrive à Salvador vers 17h. Margot nous prépare de super lasagnes et nous passons une bonne soirée.
Le 21, on profite d’avoir une connexion internet pour faire quelques recherches de couchsurf pour la suite, Margot ne pouvant nous loger que 2 jours sur les 4 que nous souhaitons passer à Salvador. On part ensuite récupérer le câble du PC que l’on avait oublié à Arraial do Cabo, chez la tante de Daniel, chez qui Daniel nous l’a envoyé. On rencontre Sergio, le cousin de Daniel, qui nous dit un peu ce qu’il faut voir à Salvador, et où voir notamment de la capoeïra. Nous filons ensuite visiter les quartiers de Barra (avec plusieurs forts au bord de l’eau) et Rio Vermelho.
Le 22, on visite le centre de Salvador avec Margot. On commence par la ville haute : la place du Pelourinho, le musée Benin, la casa de Jorge Amado, célèbre écrivain brésilien, puis on continue vers la Praza de Sé et la cathédrale São Francisco (aux azulejos dans le cloître et aux murs recouverts d’or dans l’église, impressionnant). On passe au Palacio Rio Branco, au Musée de la Fondation Pierre Verger, pour voir des photos sur le peuple d’Afrique et l’esclavage au Brésil, puis on prend l’ascenseur Lacerda pour aller à la ville basse et voir le Mercado Modelo. On rentre ensuite prendre nos affaires pour aller chez Natali et Marcelo, qui nous accueille dans leur petite maison. Contact très facile avec Marcelo qui est argentin, et avec Natali qui est tout sourire.
Le 23, on va sur la presqu’île d’Itapagipe, voir le fort Mont Serrat et l'Igreja de Bonfim. Cette église est connue dans tout le Brésil, pour ses fitas, bracelets porte-bonheur. On en achète quelques-uns et Indy en accroche un sur les grilles de l’église, comme le veut la tradition, pour nous porter chance. On mange des pasteis et on goûte les Sorvetes da Ribeira, réputés à Salvador comme les meilleurs de la région : manga, cajà, goiaba et chocolat pour Indy. Un régal. Avant de rentrer, on passe au Fort San Antonio où répète des écoles de capoeïra. En fait, c’es le soir à partir de 19h que les cours ont lieu, et il n’y a qu’une école aujourd’hui, donc on reviendra.
Le 24, on longe le bord de mer jusqu’à Itapua, où l’on goûte les typiques acarajés (beignets de crevettes). Puis c’est plage, baignade et sieste. Le soir, on va voir les cours de capoeïra avec Natali et Marcelo. Les élèves sont impressionnants d’équilibre et d’énergie. Le soir, Marcelo nous prépare des pizzas sur pain de mie, original et bon.
Le 25, on part pour Praia do Forte. Principal intérêt, le Projet Tamar, de protection des tortues marines. Le parc est très intéressant, avec des spécimens énormes et pleins d’explications sur les tortues. Les enfants sont contents. On assiste à la naissance de bébés tortues. Le soir, après avoir tenté en vain d’appeler un couchsurfeur qui nous avait proposé de nous héberger, nous allons finalement chercher une pousada à Praia do Forte.
Le 26, nous prenons la route d’Aracaju, pour dormir chez Magson. On s’arrête dans un coin paradisiaque à Barra de Itariri, pour se baigner et manger. On passe dans l’après-midi à Sitio do Conde et près de Mangue Seco, autre coin de paradis, mais où nous n’irons pas par faute de temps (il faut traverser en bateau ou faire 2h de piste pour y arriver). On arrive vers 18h30 chez Magson, mais il n’est pas là. On l’appelle en vain. On décide alors d’aller faire des courses et revenir, mais il n’est toujours pas là. On part chercher un poste internet pour voir un message éventuel ou d’autres personnes sur Aracaju qui étaient prêtes à nous recevoir. On tente une dernière fois de l’appeler et là il répond : il était sorti faire quelques courses, sans son portable. Ouf, on va chez lui rassurés. On ressort pour manger dans un restaurant du crabe, spécialité de la région.
Le 27, on va visiter Aracaju avec Magson : le centre et le Palais Olimpio Campos, l’Igreja Catedral Metropolitana. On va ensuite à São Cristovão, village proche d’Aracaju, 4ème ville la plus vieille du Brésil, chargée d’histoire et d’églises. On mange sur place dans un restaurant réputé, puis on file à la plage d’Aracaju. Baignade et foot avec Magson et Indy pendant que Tao fait la sieste dans la voiture.
Le 28, on repart pour Penedo, chez Denia. On visite rapidement sur la route le projet Tamar de Pirambu, beaucoup plus petit qu’à Praia do Forte. Après avoir traversé un rio sur une barge, nous arrivons à Penedo pour manger. Nous faisons un tour rapide du village et arrivons chez Denia, qui fait partie d’une communauté tzigane. Elle nous emmène ensuite chez son ami Marcelo, qui a plusieurs arbres fruitiers chez lui et des cocotiers. Ils nous ouvre une noix de coco pour en boire le jus, puis nous la casse en deux pour manger la chair. On part ensuite manger une soupe en centre-ville. Mais comme nous sommes trop nombreux pour rentrer dans la voiture, Maya part avec Denia en moto et nous la suivons avec Marcelo en voiture.
Le 29, réveillés à 8h par Denia, « pour pouvoir profiter de la journée », nous déjeunons « à la tzigane » à même le sol. Un peu « forcés » par Denia, nous acceptons de faire un passeio en bateau pour aller jusqu’à l’estuaire du rio São Francisco qui se jette dans la mer à Foz. Marcelo nous accompagne. C’est très sympa : dunes, palmiers et eau chaude, un endroit assez époustouflant, avec cependant beaucoup de touristes (et de commerces qui vont avec). Nous goutons la cocada, éclats de noix de coco confits et mijotés avec du sucre et différents fruits (goiaba, maracuja) ou chocolat. Le soir, nouvelle soupe avec Marcelo.
Le 30, nous partons pour Barra de São Miguel. Nous passons sur la superbe plage de Pontal de Peba, plage immense où nous sommes seuls, avec la voiture sur la plage. Après cette première baignade, nous allons jusqu’à Pontal de Coruripe. Nous nous baignons dans les piscines formées par les récifs à marée basse, avant de manger au bord de l’eau. On reprend ensuite la route jusqu’à Barra de SM, où nous avons rendez-vous sur la plage de Niquim. Chris nous retrouve et sortant du travail et pique une tête avant d’aller chez lui. On visite l’ONG où il travaille puis on va manger dans un super restau italien.
Le 31, on emmène Chris à l’ONG, où l’on profite de l’internet, avant de prendre la route. Nous visitons la ville de Maréchal Déodoro, son église et son musée. La spécialité de la ville est la broderie, on voit des femmes broder dans la rue. On va se poser à la Praia do Frances, où Tao fait la sieste pendant 2h. On arrive en fin d’après-midi chez Tatiana et Jotta, à Riacho Doce, près de Macéio. Nous avons prévu de rester 3 jours ici. Nous allons faire quelques courses avec Jotta. Ils nous font un cuzcuz de mais con queijo, sorte de gâteau de semoule de maïs au fromage.

samedi 9 avril 2011

Du 16 au 28 Février 2011






Le 16, c’est parti pour l’excursion en bateau au large de Paraty. Au programme, 4 haltes : 2 plages et 2 arrêts pour plonger et voir des poissons ! Nous partons vers 12h pour 5 heures de balade sur un beau bateau en bois, et nous sommes quasiment tous seuls, c’est plutôt sympa. Les petits ont de l’espace et de l’ombre pour jouer sur les matelas, agencés sur l’espace central du bateau. On en profite pour faire une séance photos, couchés dans le bateau. On arrive sur une plage déserte, playa de Lula (ou presque, seuls des bateaux de touristes sont là). Les petits et les filles prennent le zodiac, alors que nous sautons avec Boris du haut du bateau. On repart après une demi-heure pour Lagoa Azul et Ilha Comprida. On admire les poissons qui viennent tourner autour de nous. Ce sont presque tous les mêmes, des poissons argentés aux rayures jaunes, magnifique ! Car il y en a énormément, on se croirait dans un aquarium géant. On repart ensuite pour la dernière étape, où l’on voit aussi des poissons. Les plats de pastèque sont les bienvenus, car le soleil tape. Après avoir résisté longtemps, on craque pour une petite caïpirinha ! On pique-nique sur le bateau, puis c’est l’heure de rentrer. L’arrivée sur Paraty est superbe, au soleil couchant.
Le 17, nous faisons un tour à pied dans le centre historique piéton. Le village est très mignon, avec des menuiseries très colorées sur des murs blancs et des rues pavées. Grosse séance photos pour Boris et petite dégustation de cachaça, dans une maison dont les murs sont remplis de bouteilles. La cachaça à la cannelle est excellente (forte mais bonne). On part ensuite pour le hameau de Penha, à quelques kilomètres de Paraty, connu dans la région pour ses toboggans naturels dans le lit de la rivière. Les natifs du coin s’amusent à faire de la glisse debout, mais nous, simples touristes, ne testerons qu’assis. Après cette petite baignade on pique-nique sur place puis on roule vers Angra dos Reis. On arrive juste à temps pour prendre le bateau pour Ilha Grande. On laisse la voiture sur le continent et on part avec nos sacs à dos. Quand on arrive sur l’ile, il fait déjà nuit et on doit encore trouver un logement !
Le 18, il fait tellement chaud qu’on ne fait rien de la matinée, juste quelques courses pour manger une bonne salade à midi. L’après-midi, on se bouge un peu plus, on ne fait pas la rando de 3h recommandée par le guide, mais simplement le passeo d’Abraão, de 2kms, qui nous permet de voir des cascades, un viel aqueduc, des ruines et bien sûr des plages. Dans la soirée on fera une partie de Uno endiablée mais sans Greg qui est parti coucher les petits…
Samedi 19, à 10h, on retourne sur le continent et on part, direction Rio de Janeiro. On arrive à 15h et on commence à rechercher un logement pour la nuit ! Pas évident, toutes les auberges de jeunesse sont remplies. On trouve finalement de la place dans une auberge du quartier Botafogo (pas loin du centre-ville).
Il y a eu un changement d’heure cette nuit ! Trop bien, on peut dormir une heure de plus. Ce matin c’est visite du Pão de Azucar. Pendant qu’on fait la queue en plein soleil pour acheter les billets du téléferique, Indy ne se sent pas bien. Je le porte et il s’endort dans mes bras… Arrivée en haut la vue sur Rio est très belle. C’est parti pour faire les photos… A la descente, on va dans un restaurant pour faire goûter à Boris et Sonia la typique Fegeoada du dimanche. Après ce repas copieux et la chaleur qu’il fait, on a une seule envie : faire la sieste ! Mais bon, le Cristo Redentor nous attend ! Indy va mieux et donc on monte on Cristo. La vue est vraiment encore plus belle que celle du Pão de Azucar ! Il y a beaucoup de touristes...
Lundi 21, on quitte le centre-ville pour visiter Petropolis et Teresopolis, 2 villes à l’intérieur des terres et sur les hauteurs. On apprendra plus tard que ce sont les villes qui ont été les plus touchées par les glissements de terrains dus aux pluies. En rentrant sur Rio on se trouve coincés dans les bouchons ! On arrive chez Walter (le couchsurfeur qui a le courage de nous loger tous les 6) qui habite dans un quartier au sud de Rio vers 21h.
Mardi, on décide de prendre le bus pour rejoindre le centre-ville ! Il nous faudra 2 heures pour y arriver. On visite le centre-ville : la cathédrale très moderne, le théâtre en visite guidée, le Centro de Arte Helio Oiticica… Lors du retour en bus toujours, c’est l’occasion pour tout le monde de faire un petit somme !
Mercredi 23, dernier jour sur Rio, on va voir le fameux stade de Maracana, Le Sambodromo où défilent les écoles de danse lors du Carnaval. On passe l’après-midi dans le très joli Jardin Botanique (où l’on perd Boris). On finit la journée avec un petit plouf sur la plage de Copacabana et un tour sur le marché touristique pour acheter quelques souvenirs !
Le 24, c’est une journée de route que l’on fait pour retourner à Sao Paulo où plutôt à Guaruja : la piscine à l’arrivée est bien appréciée et la parrilla aussi.
Le 25, c’est le départ de Sonia et Boris et oui déjà ! Ces 15 jours sont passés très vite. On range la voiture … Et on part pour l’aéroport. Après une grosse frayeur à cause des bouchons, on arrive à l’aéroport à 15h20 ! Ouf ! Sonia et Boris sont bien à l’heure (ou du moins pas assez en retard pour rater l’avion) pour prendre l’avion. On se sent bien seuls dans la voiture après leur départ ! Il nous faut trouver un hôtel pour le weekend.
Samedi 26, on visite le centre-ville à pied : Praça Republica, cathédrale, théâtre…
Dimanche, on va voir le Mémorial d’Amérique latine et son musée : bien intéressant car il conserve des objets typiques de tous les pays d’Amérique Latine. C’est l’occasion de jouer avec Indy : « Et ça c’est de quel pays ? Et ça ? …. »
Lundi 28, on profite de la connexion internet pour donner des nouvelles avant de reprendre la route sous la pluie en direction de Paraty. On décide de prendre une autre route ! Quelle bonne idée ! Au bout de quelques kilomètres il n’y a plus de goudron et on se retrouve sur un chemin raviné par la pluie, donc pas très carrossable ! Heureusement, il n’y a que 20 km à faire. On n’est tout de même pas très rassurés, car il pleut énormément. A Paraty, on retrouve le même au hôtel que quelques jours auparavant avec Sonia et Boris.

dimanche 3 avril 2011

Du 1er au 15 février 2011




Le 1er février, on quitte la maison de Thiago et Greison pour aller prendre un petit déjeuner sur la plage de Cuatro Ilhas . On monte ensuite à un point de vue et après une dizaine de minutes de marche, on trouve une vue à 360° de la praia de Tainha. Dans l’après-midi il se met à pleuvoir. Dans le petit village de pêcheurs de Penha, on profite de la pêche du jour pour déguster des moules et des crevettes pour le dîner, avec presque les pieds dans l’eau.
Avant de rejoindre Curitiba, on passe par Paranagua et Guaratuba. On aperçoit une affiche de concert à Guaratuba qui annonce Manu Chau le 10 février. Et là, la question qui tue, on se le fait ou pas ? Et ben non, Manu Chau au Brésil, ce ne sera pas pour nous ! On ne peut pas tout avoir non plus ! On loge à nouveau chez Ricardo et José à Curitiba.
Le lendemain, après s’être promené dans le parc Baccacheri de Curitiba et avoir mangé avec nos hôtes de couchsurfing, on part pour Ponta Grossa, direction plein ouest pour rejoindre les chutes D’Iguaçu. A Ponta Grossa, c’est un autre Ricardo qui nous attend pour nous loger, on est ses premiers hôtes. Il n’ y a pas grand monde qui s’arrête à Ponta Grossa !
Le 4, on visite le parc Vila Velha, où il y a de drôles de formations rocheuses, des trous naturels de plus de 100 mètres de profondeurs appelés « Furnas » et enfin une lagune : lagao Dourada, si transparente que l’on aperçoit les poissons qui sont dans l’eau. Sur la route, on voit les cascades de Prudentopolis avant d’arriver à Guarapuava.
Le 5, on continue la route vers Foz de Iguaçu, où l’on arrive vers 17h dans une auberge de jeunesse de qualité, avec internet et piscine ! On en profite jusqu’à 20h.
Le 6, on découvre le plus grand barrage hydrau-électrique du monde : Le barrage Itaipu de fabrication Brésilo-paraguayenne. C’est une visite de 1h30 qui vente les bienfaits du barrage. A voir les effets des centrales ces derniers temps, le barrage est bien plus écologique …Il fait 9 kilomètres de long et 200 mètres de haut. La visite nous fait passer quelques minutes au Paraguay. Le barrage couvre 80% des besoins électriques du Paraguay et 20% des besoins du Brésil. De retour à Foz, on va dans un restaurant du guide. On nous amène de la viande sur des épées, il ne se passe pas 5 minutes sans qu’un serveur passe et nous propose une viande différente. C’est une churrascaria ! On y est resté plus de 2 heures et on est ressorti « satifecho », comme ils disent ici.
Le 7, nous allons visiter les Cataratas, côté brésilien. Après un passage à la boutique qui vend de supers articles aux couleurs du brésil, on prend le bus qui nous dépose au départ d’un sentier qui mène au premier point de vue sur les chutes! C’est après une quinzaine de minutes de marche sous une canicule, que nous sommes récompensés : c’est grandiose ! On suit et se rapproche des chutes, tout en marchant le long de la rive opposée. Après une pause pique-nique, on arrive sur des passerelles et une plate-forme qui nous rapproche au-dessus de l’eau et en face d’une des chutes, on est trempés par les embruns, mais ça vaut le coup, et vu la chaleur, ça fait du bien ! On prend ensuite un ascenseur panoramique qui nous fait remonter au départ de la chute et nous permet d’avoir une vue plus aérienne. On se prend la pluie pour finir la journée et récupérer le bus qui nous ramène au point de départ. On est ravis, encore un grand moment, vivement le côté argentin !!!
Le 8, on passe au bord des rios Parana et Iguazu, où les frontières des trois pays qu’ils délimitent sont matérialisées par des cônes de béton aux couleurs des pays. De chacun d’entre eux on aperçoit les 2 autres sur les autres rives. On passe ensuite la frontière avec l’Argentine, pour aller jusqu’à Puerto Iguazu.
Le 9, on visite le parc des chutes d’Iguazu, on y passe toute la journée. Cette fois-ci, on est du côté des chutes, et l’on prend un petit train qui nous dépose à différentes stations, les enfants sont contents ! Puis, on emprunte différents sentiers sur des passerelles : l’un en haut des chutes, l’autre en bas, enfin un troisième nous mène à la Garganta del Diablo, la plus impressionnante, en forme de fer à cheval, où le débit est énorme ! Nous découvrons des coatis, petits animaux à la queue longue qui remonte, avec un long nez, très amusant ! Après avoir vu les chutes d’en haut le matin, on les voit d’en dessous en fin de matinée, et l’on se prend une excursion en bateau pour aller dessous : c’est fantastique et procure de bonnes sensations. Tao n’est pas très rassuré et pleure quand il se prend des tonnes d’eau sur la tête ! Après la pause déjeuner, on part en train voir la Garganta del Diablo. Les passerelles nous emmènent, après être passé sur les eaux calmes d’avant les chutes, complètement au bord de la Garganta. C’est inimaginable le débit et la quantité d’eau qui tombe. Quand le vent tourne, une petite rafale envoie l’eau sur la passerelle et nous trempe littéralement en quelques secondes ! Très sympa d’être au cœur des chutes, et plus impressionnant que le côté brésilien. On est ravis, ça fera partie des grands moments de notre voyage !!! On reprend la route le jour même, on passe la frontière, et l’on va jusqu’à Cascavel, où nous attend Daphné et sa famille. On arrive à 22h30, mais ils nous ont quand même attendu pour manger des pizzas. Je goûte pour la première fois de ma vie une pizza sucrée, avec une base fromage mais recouverte de chocolat ! C’est bon !
Le 10, on passe la matinée tranquille chez Daphnée, qui est partie travailler. L’occasion pour nous de regarder un peu internet et de se remettre de la longue journée d’hier. On mange ensemble à midi, puis on prend la route de Londrina. On arrive vers 18h, où l’on retrouve Juliana chez qui on dormira ce soir. L’accueil est très sympa, on passe quelques temps à jouer avec les jeux d’enfants qui sont dans la résidence. Juliana joue avec Tao et Indy, le contact se fait très vite. Puis, on part voir la Lagune qui est à 5min de chez elle. On en fait le tour à pied, c’est un peu long pour les petits, mais ça permet de bien discuter avec Juliana. On rentre chez elle vers 20h, et sa maman nous a préparé à manger. C’est excellent, surtout le « bolo », dessert typique du brésil, sorte de quatre-quarts qu’ils font un peu à tous les parfums. Ce soir, c’est au chocolat et Indy est très content. On continue de discuter avec toute la famille après le repas (ses parents et sa sœur). Indy regarde des dessins animés (Shreck en portuguais) jusque très tard. Après avoir couché les petits, on discute encore, jusqu’à 2h du matin, et l’on échange nos goûts musicaux et cinématographiques.
Le 11, on part à 10h45 de Londrina. Une grosse journée de voiture nous emmènera jusqu’à Guaruja, on l’on retrouve à 21h l’appartement de Fabian, notre locataire.
Le 12, on se repose… piscine, coiffeur… et l’on fait de la place dans la voiture pour accueillir Sonia et Boris. Vers 17h, on part pour l’aéroport de São Paulo. On a tous mis notre T-shirt aux couleurs du brésil pour les accueillir. Ils arrivent à l’heure, mais on doit attendre un peu, le temps qu’il passe la douane et récupère leurs bagages. On repart pour Guaruja où l’on arrive à 23h. On couche les petits puis on grignote quelques trucs avec de bonnes caïpirinhas d’accueil. Boris et moi, on va piquer une tête dans la piscine, histoire de se refroidir un peu le corps et l’esprit. On se couche vers 1h, bien fatigués, surtout les nouveaux touristes ! Mais ça fait du bien de revoir des amis !!!
Le 13, on part à la plage le matin. Il fait très chaud, et Boris se crâme les pieds sur les trottoirs et le sable, vivement qu’il achète ses « havaïanas » ! Premier bain de l’année pour eux dans une eau chaude, et premier coup de soleil, agrémenté d’une perte de lunettes : oui Boris, il faut enlever les lunettes avant d’aller se baigner dans les vagues de l’océan ! L’après-midi, c’est parrillada au bord de la piscine, c’est bon les vacances !
Le 14, après avoir rangé les affaires dans la voiture, nous partons vers midi en direction de Rio. On s’arrête à Ubatuba pour la nuit, dans une auberge de jeunesse avec une petite piscine. Plongeon à 21h pour se rafraîchir, mais l’eau est trop chaude ! Alors ce sera une bière bien fraîche…
Le 15, nous allons à la belle plage Domingo Dias, à Ubatuba. Puis nous parcourons la route de côte jusqu’à Trindade, sur la plage magnifique de Cepilho, où l’on déguste un poisson grillé. On continue notre route jusqu’à Paraty, où une pousada avec piscine nous attend, et avec la clim dans la chambre (pour Boris… et le bonheur de nous tous). Le soir, on mange dans le centre-ville, sous une forte pluie d’orage. La foudre pète vraiment très près de nous, tout le monde sursaute… On se renseigne pour l’excursion en bateau que nous avons prévu le lendemain.

Janvier 2011

Après un retour d’un mois en France pour les fêtes de fin d’années, nous voilà repartis pour 6 mois d’aventures …
Nous partons le 6 janvier de Toulouse en direction de Sao Paulo ou nous avions laissé la voiture fin novembre avant de revenir. Nous arrivons à Sao Paulo avec 2h30 de retard mais Guilherme est venu nous chercher avec notre voiture. Il fait plus de 25°C, que ça fait du bien ! Après avoir trouvé un hôtel, Guilherme nous laisse nous reposer avant de nous rejoindre le soir pour diner ensemble. On est très content d’être de retour sur le continent sud-américain prêt à découvrir le Brésil.
On profite d’être à Sao Paulo pour contacter Fabian (le brésilien à qui on a loué notre maison à Launaguet), il nous retrouve à l’hôtel avec son amie Alessandra. On fait un tour sur l’avenue principale de Sao Paulo : l’Avenida Paulista puis c’est au Parc Ibirapuera que l’on goûte notre premier agua de coco (jus de noix de coco que l’on boit à la paille directement dans la noix de coco). Comme il fait chaud c’est bien rafraichissant. C’est samedi et le samedi au brésil c’est Fejoada : plat typique brésilien à base d’haricots noir en sauce avec de la viande. C’est excellent.
Dimanche, Fabian nous invite à l’anniversaire de sa cousine qui se passe dans un club privé ! C’est l’occasion de baigner dans l’ambiance brésilienne : Churrasco, Caipirinhia, samba ! Pas évident quand on ne parle pas un mot de brésilien. Fabian nous propose de l’accompagner à Guaruja le lendemain, c’est au bord de la plage ! Comment refuser !
Le 10, on prend la route pour Guaruja avec Fabian et Alessandra, il fait très chaud mais la plage nous attend … Dès qu’on arrive on plonge à la piscine et après manger c’est direction la plage ! Et là surprise ! L’eau de l’océan est même pas froide ! Excellent. Tao se régale à jouer dans le sable pendant qu’Indy profite de l’eau.
Le 11, on va se promener sur les plages voisines. On mange un poisson excellent dans un restaurant apprécié par Fabian, au bord de la plage des pêcheurs. On rentre ensuite à l’appart, et Fabian et Alessandra rentrent sur Sao Paulo. Comme ils nous ont proposé de rester quelques jours, nous acceptons sans trop hésiter l’invitation. Un petit plongeon après la sieste est le bienvenu !
Le 12, matinée tranquille. Petit plongeon, puis plage…
Le 13, c’est sous un ciel nuageux que nous partons à la plage. Mais le soleil sort vite et chauffe fort, on rentre vers 15h pour se faire une petite parillada au bord de la piscine. Premiers coups de soleil. Le soir, on prépare avec le guide notre boucle sud.
Le 14, il pleut. On prépare nos affaires, et l’on cherche quelqu’un qui voudra bien nous loger en « couchsurfing ». On va essayer d’utiliser ce moyen d’entraide et de découverte des gens et de leurs coutumes, pour réduire notre budget hébergement, le coût de l’essence étant très élevé ici par rapport aux autres pays.
Le 15, départ pour le vrai voyage. Après 2h30 de route, on pique-nique au bord de la route. On a rendez-vous chez Ricardo à Curitiba, ce sera notre première expérience de couchsurfing ! Nous arrivons chez lui vers 17h30. On est super bien accueilli dans un bel appart moderne, dans le quartier Bacacheri. Ricardo ne parle pas français ni espagnol, mais le comprend plus ou moins. Dur, dur ! On essaye de comprendre ce qu’il nous dit et on baragouine quelques mots en « portugnol » ! On va se promener au parc Joao Vicente, pour que les petits se défoulent un peu, après une journée de voiture. On va manger, avec lui et son ami Jose, dans une pizzeria.
Le 16, Ricardo nous accompagne en ville et nous fait la visite. On va au Parque Botanico, puis on va voir de l’extérieur le Musée Neimeyer, artiste et architecte futuriste très connu ici, notamment pour la réalisation de la cathédrale de Brasilia. Le Musée à une forme d’œil, surplombant un lac, très sympa. On mange ensemble un « buffet livre » (formule buffet à volonté, très répandu au Brésil, comme la formule « buffet au kilo », on l’on paye ce que l’on pèse). Puis on prend la route de Blumenau, où nous attend notre deuxième hôte de couchsurfing. On arrive chez les parents de Gregori vers 19h, après avoir pris les bouchons des retours de plage du dimanche. Gregori arrive peu après et nous accompagne à nos chambres. La douche est la bienvenue car il fait très chaud. Sa maman nous a préparé une spécialité de cette ville, grosse colonie allemande du Brésil : le hot dog à la choucroute. Cette famille est vraiment gentille et nos propose de rester pour manger le lendemain midi.
Le 17, nous petit-déjeunons avec une bonne « vitamina » préparée par Gregori : lait, banane, noix. Nous allons visiter le centre de Blumenau, où l’on peut admirer des maisons typiques allemandes, avec des bords de toit en bois taillé, et des toits pointus. Nous visitons le Musée de la bière, et retrouvons Gregori pour finir la visite avant de rentrer manger. Nous voyons notamment l’étonnante cathédrale Igreja Matriz de Sao Paulo, très moderne. Nous quittons Gregori et ses parents après manger et prenons la route de Florianopolis. Nous arrivons à Floripa et après avoir bouchonné pas mal pour traverser la ville, nous trouvons un camping près de Barra do Lagoa, sur la presqu’île de Santa Catarina.
Le 18, c’est repos enfin, courses, lessives… Le camping est rempli d’Argentins, on se remet à l’espagnol et on laisse le portugais de côté pour le moment. Malgré un peu de pluie on va faire un tour à la plage Moçambique, l’eau est très agréable. Il pleut toute la nuit …
Après être resté la matinée au camping, dans l’après-midi on va visiter le nord de l’île : praia Logoinha. Il nous faut plus de 45 minutes pour faire 25 kms. La plage du nord est calme avec peu de vagues mais beaucoup plus de monde (encore des argentins !).
Le 20, toujours sur l’île, à San Antonio de Lisboa, un petit village de pêcheurs au nord-est, on déguste de délicieuses huîtres et un bon poisson grillé dans un restaurant en bord de plage. Un peu plus au nord, on passe l’après-midi sur la tranquille plage de Sambaqui. Un arbre immense fait de l’ombre sur la plage, tout le monde mais la main « dans le sable » pour faire un joli château (que de travail !!!).
Le 21, pluie toute la journée on reste au camping. Indy fait connaissance avec d’autres enfants et ensemble ils jouent aux cartes. On sympathise avec Nicolas et Anna venus de Cordoba (Argentine) en stop pour une semaine de vacances.
22 re-pluie …
Le 23 la pluie a cessé, on va jusqu’à Armaçao, pour prendre un bateau pour l’île de Campeche. Malheureusement avec la pluie de ces derniers jours, les traversées ont été suspendues. On continue plein sud jusqu’à la plage de Solidão, où l’on pique-nique et passe l’après midi. A 18h, on se retrouve dans les bouchons et on met 2 heures pour rentrer au camping.
Le 24, on part pour Ribeiro da Ilha, où l’on mange une fois de plus un bon plat d’huitres et de moules. Ensuite, on descend au sud de l’ile et on fait une mini randonnée d’1 heure et demie pour arriver à la praia Naufragados. On reste une paire d’heures et on rentre en bateau.
Le 25, c’est rangement , on prépare les affaires et on quitte le camping et l’île de Florianopolis. On fait halte à Laguna.
Le 26, on profite de la connexion de l’hôtel pour donner des nouvelles. On visite le pittoresque centre historique de Laguna. On passe devant la maison d’Anita Garibaldi (la femme du fameux Garibaldi bien sûr !) et son musée. On monte jusqu’au mirante de Gloria d’où l’on a une belle vue sur toute la baie. Une balsa (un bateau) nous permet de rejoindre Farol de Santa Marta, où l’on mange. On marche jusqu’au phare. On s’installe dans le camping de Torres que nous avaient conseillé Nicolas et Anna.
Le 27, journée plage …
Le 28, on quitte la côte pour rejoindre Gramado et Canela à l’intérieur des terres et un peu en altitude. On retrouve un peu de fraîcheur, ça fait du bien. Ce sont 2 villages d’influence germanique.
Le 29, on visite les environs de Canela, on prend un télésiège qui nous permet d’admirer une jolie cascade. Le télésiège fait un arrêt en bas ce qui nous permet de marcher un peu pour voir la cascade de plus près. Sur le retour il commence à pleuvoir, Indy et moi restons sur le télésiège pensant que la pluie va cesser mais Greg et Tao descendent. Et Ils ont bien fait, on finit le tour de télésiège sous une pluie intense. On est trempé jusqu’à la culotte ! ! Après la grosse averse c’est avec un grand soleil qu’on poursuit notre balade. On va jusqu’à un Alambique pour gouter la Cachaça mais on arrive trop tard, c’est déjà fermé.
Le 30, en route pour Gambara do sul, on passe par le parc Serra Geral pour admirer le canyon Fortaleza. Petit balade à pied sous la brume qui nous bouche la vue sur le canyon, mais les hauteurs nous donnent tout de même le vertige.
Le 31, on quitte Gambara, on s’arrête au parc Itaimbezinho mais il est fermé (merci l’office du tourisme de Gambara !). On retourne sur la côte et vers le nord, à Bombinhas. Ce soir c’est couchsurfing chez Tiago et Greison. Une nuit éprouvante, on dort peu à cause des moustiques et de la chaleur.

Du 1 au 21 novembre

Le 1er, nous rencontrons Steve, un photographe et ami de Sara (sœur de Maya) et de Daniela (sœur de Monica), que nous avions déjà vu en décembre dernier. Nous allons voir son exposition photo dans un bar en ville. Même si c’est court, ça fait du bien de le revoir !
Le 2, Monica et Carlos nous proposent d’aller au cimetière ! Oui, mais pour voir la fête de la Toussaint. C’est effectivement étonnant, des groupes de musique jouent dans les cimetières pour les morts. Les familles apportent des tonnes d’offrandes et paient des enfants pour prier devant les tombes ! Ensuite, nous partons au Country Club pour manger et profiter de la piscine. Le soir, nous mangeons un bon repas chez Monica, qui reçoit des confrères médecins belges de Carlos.
Le 3, nous quittons la famille et Cochabamba, après avoir passé dire bonjour (et au revoir) à Nena, la mère de Monica, chez qui nous avions logé au mois de décembre dernier. Retour à La Paz, pour boucler notre périple dans le sud de la Bolivie. Nous sommes hébergés par nos amis belges, Anne et Soran qui ont enfin leur maison, (après avoir passé 2 mois à l’hôtel où nous les avions rencontré !)
Le 4, nous allons visiter le Musée Ethnographique, qui présente de très jolis costumes de carnaval et le Musée de la Coca, un peu décevant, mais qui retrace toute l’histoire de la coca et de son exploitation « réglementée » pour… le coca-cola et la médecine ! Nous avons laissé la voiture au garagiste pour une petite révision d’après Sur Lipez…
Le 5, après avoir remercié nos amis belges, nous faisons changer les pneus arrière de la voiture qui ont souffert depuis 10 mois (et 45.000 kms) et prenons la route de Coroico, mais pas n’importe quelle route, la Ruta de la Muerte, connue dans le monde entier !!! Elle part de 4.000m et serpente dans la forêt. Réputée très dangereuse autrefois pour ses nombreux accidents dus surtout au fort trafic, elle l’est beaucoup moins depuis la création d’une nouvelle route. Certes les à-pics sont impressionnants, et la route peu large, mais l’on croise pratiquement personne qui remonte depuis Coroico. Cela donne quand même de sacrées sensations et l’on comprend mieux pourquoi de nombreuses agences proposent de la descendre en vtt ! On passe sous quelques cascades et descendons très doucement quand même… En arrivant à Coroico, nous n’avons qu’une envie, boire un bon jus de fruits car il fait très chaud dans la plaine. Mais bon, il va falloir que l’on s’y habitue car nous prenons la route en direction de l’Amazonie… Nous arrivons le soir à Caranavi, réputé pour son café. Il fait très très chaud et la piscine de l’hôtel est la bienvenue, même à 21h !
Le 6, après un petit-déjeuner au bord de la piscine et une trempette, nous repartons par une route poussiéreuse pour Rurrenabaque, au cœur de l’Amazonie bolivienne. Nous arrivons le soir à la petite ville, point de départ de nombreuses excursions dans la Selva et la Pampa amazoniennes.
Le 7, le matin, nous faisons le tour des agences pour choisir notre excursion, ce sera 3 jours dans la Pampa, avec Amazonico Travel, où apparemment, il est plus facile de voir des animaux et où il y a moins de randonnées que dans les circuits de la Selva. L’après-midi, nous allons nous baigner chez Oscar, un restau-bar-piscine sur les hauteurs de Rurre, d’où l’on admire le coucher de soleil sur le rio Beni.
Le 8, départ à 8h30 pour 3h de jeep, avec nos nouveaux compagnons d’aventure : Ana et Leonardo (mexicains), Xavier (français), Francisco (tio basque espagnol) et Sophie et Rica (belges flamandes). Nous arrivons pour manger à Santa Rosa, avant d’embarquer sur une pirogue avec Toto, notre guide qui nous fera découvrir l’Amazonie pendant 3 jours. C’est parti pour en prendre plein les yeux ! Effectivement, nous n’avons pas fait 5 minutes de barque que l’on aperçoit les premiers lagartos : petits alligators herbivores, qui nous regardent passer depuis les berges di rio Yacuma. A ne pas confondre avec les caïmans, qui apparemment n’ont pas la même couleur ni la même bouche, qui sont eux très dangereux. Ensuite, c’est un festival d’oiseaux de toutes les couleurs, dont les oiseaux du paradis, qui volent d’un côté à l’autre du rio. Enfin, des familles de capibaras, gros rongeur ressemblant à un gros ragondin haut sur pattes et au museau plat ! Nous arrivons au campement après 3h de « bateau » et nous allons nous installer dans nos « appartements » : une vulgaire cabane en bois, ajourée de partout entre les planches, ayant pour aération officielle une sorte de moustiquaire. Nous dormirons pendant 3 jours sur des paillasses, équipées de moustiquiaires, s’il vous plaît ! Tout le campement est monté sur pilotis, nous passons sur des ponts pour rejoindre les différentes parties du campement, les toilettes, les chambres et la salle à manger. Nous sommes ensuite accueillis par un petit goûter, avant que Toto nous présente le programme du séjour : en fin d’après-midi, nous irons en bateau voir le coucher du soleil d’un bar qui a un point de vue sur la selva, ce soir, nous ressortirons en bateau après manger, pour voir avec nos lampes les yeux rouges des lagartos dans la nuit. Demain, lever de bonne heure pour aller écouter les bruits des animaux dans la jungle qui se réveille, puis randonnée à la recherche de l’anaconda le matin. L’après-midi, après une sieste réparatrice dans les nombreux hamacs, sortie pêche aux piranhas, puis coucher de soleil dans un autre bar avec vue sur la pampa. Le surlendemain, le matin, baignade avec les dauphins roses (et accessoirement des piranhas et des caimans) dans les eaux du rio Yacuma. Enfin, après manger, retour en bateau puis en jeep à Rurre.
Après une petite demi-heure tranquille, nous partons donc voir le coucher du soleil. Nous amarrons la pirogue à côté des autres et montons sur la berge jusqu’au bar. C’est très sympa, avec des passerelles au milieu des arbres et un point de vue magnifique sur la forêt. Après une petite cerveza, nous repartons manger au camp. Très bon repas, copieux, avant de repartir pour la sortie de nuit. C’est impressionnant, nous sommes entourés de lagartos, sur les berges, qui nous montrent leurs yeux rouges. De temps à autres, des bruits soudains nous surprennent. Toto nous explique que c’était un caïman ce coup-ci, et qu’il aurait pu nous attaquer car il n’était vraiment pas loin ! Ouf ! Nous rentrons bien fatigués de cette première journée et nous allons nous coucher sans rechigner. La nuit est relativement « fraîche » car il s’est mis à pleuvoir. Du coup, la sortie à 5h du mat est annulée et Toto nous laisse dormir jusqu’à 8h. Nous sommes réveillés par les singes qui crient dans les arbres juste au dessus de nos têtes. Un gros singe marron et un plus petit noir font la causette.
Après le petit déjeuner, nous prenons les bottes en caoutchouc pour aller marcher dans la pampa à la recherche de l’anaconda. Nous laissons rapidement le bateau sur la berge pour nous enfoncer dans la forêt. Nous arrivons dans une zone marécageuse. Toto nous invite à nous disperser à 5m les uns des autres pour ratisser le marécage, endroit idéal où se cache les anacondas, et de l’appeler si nous en apercevons un ! Après demi-heure de recherche, nous commençons à nous désespérer. Toto prend un bras un peu plus excentré du marécage et nous appelle soudain : il en a vu un ! Nous avons du mal à le croire, mais venons ratisser de son côté, en vain, pendant 10min. Toto nous surprend en trouvant et en attrapant l’anaconda par la queue, alors que l’on venait juste de passer au même endroit sans l’avoir vu !!! Il arrive ensuite à l’attraper par la tête et à le bloquer par le cou. La bête mesure environ 2,5m de long, c’est un petit… Toto nous propose de faire des photos avec l’anaconda. Il le tient, l’entoure autour d’un de nos pieds et met la tête entre nos jambes ! Francisco, Leo et moi osons faire la photo choc !!! Toto nous propose carrément de tenir à tour de rôle l’anaconda par la queue, ce que nous faisons, juste le temps d’une photo ! Puis, nous ramenons l’anaconda vers Maya, Rica et les petits qui étaient restés un peu en retrait du marécage pendant que nous chassions. Nous faisons quelques « photos de famille » avec la bête, avant de le relâcher et de rentrer manger au camp. Fatigués par la marche et la chaleur, nous sommes contents de nous poser pour une sieste avant de repartir. Nous allons pêcher le piranha « à l’ancienne », depuis la barque, avec un fil et des petits morceaux de viande. J’attrape un piranha et un poisson chat, et nous arrivons à former une bonne brochette à nous tous pour déguster ce soir ! Avant de rentrer, nous allons voir le coucher du soleil sur la pampa. L’endroit est très sympa et le bar à un terrain de volley et un terrain de foot. Les équipes s’organisent rapidement et une partie de volley endiablée au coucher du soleil s’engage. Nous devrons arrêter avant la fin du 3ème set car il fait nuit et nous devons rentrer. C’est « à vue » que Toto nous ramène au camp, car il fait nuit noire et l’on ne voit pas grand-chose avec sa petite lampe torche. Etrange sensation, agréable et effrayante à la fois, de naviguer de nuit sur un rio relativement étroit, parsemé d’alligators et de caïmans. C’est peut-être mieux de ne rien voir finalement ! Après manger, nous regagnons notre suite. On couche les petits et on retourne à la salle à manger pour discuter un peu. Toto nous raconte des anecdotes et autres histoires sur la pampa. Puis, la fatigue aidant, nous allons nous coucher. Par sécurité, je regarde les recoins de la moustiquiaire, qui est restée fermée durant toute la journée. Stupeur, j’aperçois une araignée énorme dans un coin, toute verte et velue. Après plusieurs tentatives vaines de Maya pour la faire tomber, on décide de faire appel à une aide extérieure, qui doit être plus accoutumée à ce genre de phénomène. Un gars du campement vient voir la bête et s’en retourne. Il revient avec un sac plastique, main la main dedans, saisit l’araignée avec la main à travers le sac, puis referme le sac et s’en va, tout simplement !!! Bon, je vais pouvoir me coucher, après avoir fait un dernier tour de lampe torche pour me rassurer…
Le dernier jour de l’excursion (déjà !), nous mettons les maillots pour aller nous baigner (peut-être) dans les eaux troubles du rio, avec les dauphins roses (et leurs copains piranhas et autres caïmans…). Toto nous assure que si nous trouvons une partie du rio avec des dauphins, nous pourrons nous baigner sans problème, car les dauphins ne cohabitent pas avec les caïmans, et les piranhas n’attaquent que s’ils voient du sang ! Rassurant ! Nous apercevons des dauphins, qui effectivement, sont gris rosé. En tapant sur le bois de la pirogue, Toto fait rester les dauphins autour de nous. C’est le moment ! Qui veut se lancer ? L’eau du rio est chaude, trouble mais chaude ! Je prends mon courage à deux mains et plonge, advienne que pourra !!! C’est super agréable, de nager à côté des dauphins, même si je ne pourrais les toucher ! Indy, très motivé, me rejoint pour faire une petite trempette. Puis c’est Léo qui plonge. Pas d’autres courageux ? Nous rentrons ensuite au camp pour notre dernier repas, puis reprenons le cours du fleuve pour revenir à Santa Rosa. Puis, les 3h de jeep jusqu’à Rurre. Fatigués mais avec des images pleins la tête, nous nous quittons et proposons de nous retrouver le soir pour manger. Nous prolongeons ainsi une peu l’aventure avec certains, dont Toto, qui nous raconte encore d’autres histoires et échangeons nos coordonnées au Monkey Bar.
Le 11, nous repassons chez Amazonico Travel pour récupérer nos T-shirts, commandés avant le départ, mais qui ne sont toujours pas là. Nous attendons, le temps du petit déjeuner, où nous avions rendez-vous avec Fran (Francisco), qui part pour la Selva. Les T-shirts sont enfin là, enfin presque, car le mien n’est pas le bon, soi-disant qu’il n’y en avait plus ! En fait, le gars de l’agence finit par nous emmener dans une boutique qui revend ces T-shirts pour en choisir un ! A ces boliviens, jamais ponctuels…
Nous prenons la route pour Trinidad, sans savoir pour combien d’heures on en a, étant donné que nous avons entendu de tout, de 8h à 2 jours de route ! Nous mettrons finalement 5h pour arriver à Trinidad. Après avoir trouvé un logment, nous nous faisons conseiller une churrasqueria. On trouve un super restau, avec surtout une super viande, goûtue, onctueuse, fondante, bref un vrai régal !
Le 12, après un plongeon dans la piscine de l’hôtel, nous prenons la route pour Santa Cruz de la Sierra, pour boucler la boucle… Retour au point de départ, le 5 février, avec un brin de nostalgie, mais l’envie aussi de revoir la famille. Les Tios nous attendent dans la maison de l’abuelita, et notre chambre est prête, quel notion de l’accueil, assez différente de ce que l’on imagine chez nous ! C’est vraiment agréable.
Le 13, nous sommes invités chez Otty, la tante de Maya, pour un petit churrasco et une petite après-midi au bord de la piscine.
Le 14, nous retrouvons quasi toute la famille présente sur Santa Cruz, pour manger dans un restaurant où Daniela (qui habite à Santiago de Chile) organise un séminaire. Quelle joie de revoir tout le monde ! Mais c’est aussi malheureusement l’occasion de leur dire au revoir…
Le 16, Any (autre tante de Maya) nous a invité à aller manger au restaurant où elle travaille, le Chaplin. L’occasion pour nous de passer un moment avec elle et de voir son quotidien. Nous avons laissé la voiture chez le garagiste, car un bruit suspect persiste depuis le Sur Lipez. Nous allons pour récupérer la voiture avec Marcelo, mais elle n’est pas prête, ils sont toujours dessus. En fait, la cause du bruit n’est toujours pas identifiée. Après 2h de recherche supplémentaire, à remuer la voiture dans tous les sens, le verdict tombe : un support moteur est cassé, et il faut le changer ! Le problème, c’est qu’on repart le lendemain pour le Brésil, car dans 4 jours notre avion décollera de Sao Paulo (à 2000kms d’ici). Bon, après réflexion et en prenant en considération que les routes du Brésil sont bonnes et asphaltées, nous pourrons sans doute attendre le retour en mai prochain pour faire la réparation ! Bon, et ben il ne reste plus qu’à filer au stadium pour notre dernier petit plaisir avant de partir : le concert de David Guetta. Nous y retrouvons Daniela, Ottycita et Carlotta (la fille de Carly qui habite à El Bolson, en argentine) que nous n’avions pas encore vu et que nous ne connaissions pas. Après la première partie, l’arrivée de David entraine des mouvements de foule de folie et, pris par le flot, nous grimpons sur les grillages (comme tout le monde), ce qui nous permet de nous rapprocher et d’apprécier le concert dans la zone VIP, debout sur des tabourets de bar !
Le 17, il est l’heure de partir, mais nous savons que nous reviendrons en mai prochain, ce n’est qu’un petit au revoir ! Nous prenons la route de Puerto Suarez, frontière avec le Brésil, où nous arrivons sans trop de problème, la route est maintenant goudronnée quasi tout le long du trajet.
Le 18, surprise et frayeur, quand nous nous présentons au poste frontière. Des familles entières bouche le passage. Après renseignement, la frontière est bloquée par les habitants du village-frontière, côté bolivien, en protestation contre une nouvelle loi brésilienne réduisant le montant d’achats autorisé pour les brésiliens en Bolivie. On nous induqe qu’il est possible que la frontière se débloque le soir, où demain, ou après-demain… Ca, on ne s’y attendait vraiment pas, et on est mal pour notre avion qui ne nous attendra pas, dans 3 jours !!! Finalement, après des heures d’angoisse à rester dans la voiture à attendre, un déblocage partiel (sur un autre chemin détourné du village) s’effectue. Ni une ni deux, nous fonçons pour passer, heureusement Maya avait déjà fait toutes les démarches en avance côté bolivien ! On rentre au Brésil à 18h, c’est un moindre mal, nous n’avons perdu qu’une bonne demi-journée. Nous décidons donc d’avancer un maximum pour regagner un peu de temps perdu et on s’arrête vers 21h à Miranda, dans le Pantanal. Nous n’aurons malheureusement pas le temps de visiter cette belle région marécageuse où la faune est très présente, peut-être au retour en Bolivie ?
Le 19, nous traçons jusqu’à Assis, où nous arrivons après une grosse journée de route, mais nous ne sommes plus qu’à 500 kms de Sao Paulo !
Le 20, nous appelons Guilherme qui ne peut pas nous loger dans sa maison de campagne qui est en travaux, et trouvons un hôtel dans la banlieue de Sao Paulo.
Le 21, nous rejoignons Guilherme chez lui, puis l’emmenons à l’aéroport, pour lui confier notre voiture qu’il va entreposer pendant un mois chez ses parents. Nous repartons sans problème de formalités du Brésil, les sacs remplis de cadeaux pour la famille et les amis, et la tête remplie d’images, avec une seule envie, revenir en janvier, au chaud, après un hiver qui s’annonce froid en France, même si nous serons évidemment très contents de revoir nos familles ! A suivre…