vendredi 15 avril 2011

Du 16 au 31 Mars

Le 16 mars, c’est repos. On va à la plage et on se renseigne pour faire le circuit classique du tour de l’île, avec différentes pauses dont une dans des piscines naturelles, formées par les récifs à marée basse. C’est aussi pour moi l’occasion de faire un cadeau à Maya, un joli pareo aux couleurs de l’amazonie, avec un toucan dessus ! Après avoir comparé les prix et vu plusieurs agences, j’apprends que la marée est beaucoup plus basse est beaucoup plus basse le samedi ou à défaut le vendredi, et que par conséquent les piscines ont moins d’eau et sont donc plus accessibles en fin de semaine. Nous décidons alors de prolonger notre séjour sur l’île jusqu’au vendredi, pour profiter des meilleurs coefficients de marée.
Du coup, le jeudi 17, c’est aussi journée tranquille. On va quand même voir le coucher du soleil au mirante du phare de l’île. La ballade est sympa, la vue sur les plages de l’île aussi, mais les nuages nous empêche de voir le soleil se poser sur l’horizon. On regarde les touristes qui descendent depuis le phare jusque dans l’eau, par une tyrolienne.
Le 18, c’est très motivés que nous nous réveillons, car c’est l’excursion d’une journée autour de l’île. Nous allons sur la troisième plage de l’île d’où partent toutes les excursions. Une embarcation déjà bien pleine vient nous chercher. Nous partons (avec un peu de retard) en direction des piscines naturelles de Moreré. Les piscines sont un peu profondes, donc Indy se baigne avec ses brassards et Tao reste dans le bateau. On voit les mêmes poissons rayés qu’à Paraty, mais aussi quelques-uns aux couleurs fluorescentes. C’est sympa mais le temps passe très vite et déjà il faut repartir. Nous longeons de magnifiques plages désertes, où l’on devine quelques pousadas au milieu des arbres. Nous arrivons à Boca da Barra, sur l’île de Boipeba, adjacente à celle de Morro. C’est la pause déjeuner, au menu poisson grillé excellent. On se promène ensuite sur la plage, et on ne résiste pas à une bonne salade de fruits frais. Nous repartons ensuite pour passer dans un couloir entre les deux îles, jusqu’à Canavieira, où l’on s’arrête le long d’un restaurant flottant pour déguster quelques huîtres. Les argentins qui sont avec nous sur le bateau n’en croit pas leurs yeux : Indy et Tao se régalent ! Enfin, nous repartons et nous arrêtons à Cairu, pour visiter l’une des églises les plus anciennes du Brésil. On rentre à l’hôtel satisfait de notre journée. Le soir, on décide d’aller manger à la crêperie de l’île, tenue par un français. Au moment de payer l’addition, on fait la connaissance de Bertrand, qui est installé ici depuis 1998 et qui vit depuis 15 ans au Brésil. Content de parler avec des français, nous bavardons pas mal, et nous lui expliquons que nous repartons demain pour le continent. « C’est dommage nous dit-il, car j’ai un bateau et demain je vais à Gamboa, c’est sympa là-bas, y’a des bains de bout et la plage est tranquille. J’y vais avec mes enfants ». On lui explique alors que l’on est pas à un jour près, et qu’éventuellement, ça pourrait nous tenter. « C’est simple, je serai à 11h au port demain, donc si ça vous dit, on se retrouve là-bas ! ». Après une mûre réflexion de quelques minutes, nous décidons de rester un jour de plus sur l’île.
Le 19, nous nous levons tranquilles et allons au port à 10h45. A 11h, Bertrand n’est toujours pas là, mais son bateau, « Bonjour Bahia », est dans le port. Il arrive avec ses enfants une quinzaine de minutes plus tard et nous embarquons pour Gamboa. Nous arrivons sur une super plage, quasi déserte, avec les petits restaurants au bord de l’eau et au loin, les falaises d’argile. Après avoir laissé Bertrand et ses enfants vacquer à leurs occupations et s’être donné rendez-vous pour manger ensemble, nous partons marcher sur la plage en direction des falaises d’argile. Une petite demi-heure de marche nous permet d’arriver à destination, et nous allons nous enduire d’argile que nous ramassons directement sur la falaise. Indy est content de pouvoir se badigeonner de cette terre aux différents tons d’ocre, et après avoir pris quelques photos souvenirs, nous repartons, le temps que ça sèche, vers le centre de la plage et les restos. Je suis le seul courageux à avoir gardé l’argile jusqu’au bout. Arrivés aus restos, c’est baignade (et rinçage) pour tout le monde, avant de manger. Bertrand nous rejoint avec son garçon, Mano, 7 ans, qui joue avec un copain à lui. Indy les regarde. Bertrand propose à Mano d’inviter Indy à jouer, et c’est parti pour une nouvelle amitié. On ne pourra plus les séparer de la journée ! Bertrand nous fait goûter les lembretas, coquillages ressemblant un peu aux praires, qui se mange à l’apéro. Petit poisson les pieds dans l’eau, c’est chouette. On rentre en fin d’après-midi à Morro, et on propose à Indy de retourner à la crêperie, comme ça il pourra jouer avec Mano ! Après une bonne soirée ou Indy ira jouer avec Mano sur la place du village, nous rentrons nous coucher, en remerciant Bertrand pour cette journée. Le séjour à Morro aura été vraiment inoubliable.
Le 20, on quitte Morro à midi, pour aller jusqu’à Salvador, où Margot nous a accepté à la dernière minute en couchsurfing. On récupère la voiture à Valença sans problème, et on arrive à Salvador vers 17h. Margot nous prépare de super lasagnes et nous passons une bonne soirée.
Le 21, on profite d’avoir une connexion internet pour faire quelques recherches de couchsurf pour la suite, Margot ne pouvant nous loger que 2 jours sur les 4 que nous souhaitons passer à Salvador. On part ensuite récupérer le câble du PC que l’on avait oublié à Arraial do Cabo, chez la tante de Daniel, chez qui Daniel nous l’a envoyé. On rencontre Sergio, le cousin de Daniel, qui nous dit un peu ce qu’il faut voir à Salvador, et où voir notamment de la capoeïra. Nous filons ensuite visiter les quartiers de Barra (avec plusieurs forts au bord de l’eau) et Rio Vermelho.
Le 22, on visite le centre de Salvador avec Margot. On commence par la ville haute : la place du Pelourinho, le musée Benin, la casa de Jorge Amado, célèbre écrivain brésilien, puis on continue vers la Praza de Sé et la cathédrale São Francisco (aux azulejos dans le cloître et aux murs recouverts d’or dans l’église, impressionnant). On passe au Palacio Rio Branco, au Musée de la Fondation Pierre Verger, pour voir des photos sur le peuple d’Afrique et l’esclavage au Brésil, puis on prend l’ascenseur Lacerda pour aller à la ville basse et voir le Mercado Modelo. On rentre ensuite prendre nos affaires pour aller chez Natali et Marcelo, qui nous accueille dans leur petite maison. Contact très facile avec Marcelo qui est argentin, et avec Natali qui est tout sourire.
Le 23, on va sur la presqu’île d’Itapagipe, voir le fort Mont Serrat et l'Igreja de Bonfim. Cette église est connue dans tout le Brésil, pour ses fitas, bracelets porte-bonheur. On en achète quelques-uns et Indy en accroche un sur les grilles de l’église, comme le veut la tradition, pour nous porter chance. On mange des pasteis et on goûte les Sorvetes da Ribeira, réputés à Salvador comme les meilleurs de la région : manga, cajà, goiaba et chocolat pour Indy. Un régal. Avant de rentrer, on passe au Fort San Antonio où répète des écoles de capoeïra. En fait, c’es le soir à partir de 19h que les cours ont lieu, et il n’y a qu’une école aujourd’hui, donc on reviendra.
Le 24, on longe le bord de mer jusqu’à Itapua, où l’on goûte les typiques acarajés (beignets de crevettes). Puis c’est plage, baignade et sieste. Le soir, on va voir les cours de capoeïra avec Natali et Marcelo. Les élèves sont impressionnants d’équilibre et d’énergie. Le soir, Marcelo nous prépare des pizzas sur pain de mie, original et bon.
Le 25, on part pour Praia do Forte. Principal intérêt, le Projet Tamar, de protection des tortues marines. Le parc est très intéressant, avec des spécimens énormes et pleins d’explications sur les tortues. Les enfants sont contents. On assiste à la naissance de bébés tortues. Le soir, après avoir tenté en vain d’appeler un couchsurfeur qui nous avait proposé de nous héberger, nous allons finalement chercher une pousada à Praia do Forte.
Le 26, nous prenons la route d’Aracaju, pour dormir chez Magson. On s’arrête dans un coin paradisiaque à Barra de Itariri, pour se baigner et manger. On passe dans l’après-midi à Sitio do Conde et près de Mangue Seco, autre coin de paradis, mais où nous n’irons pas par faute de temps (il faut traverser en bateau ou faire 2h de piste pour y arriver). On arrive vers 18h30 chez Magson, mais il n’est pas là. On l’appelle en vain. On décide alors d’aller faire des courses et revenir, mais il n’est toujours pas là. On part chercher un poste internet pour voir un message éventuel ou d’autres personnes sur Aracaju qui étaient prêtes à nous recevoir. On tente une dernière fois de l’appeler et là il répond : il était sorti faire quelques courses, sans son portable. Ouf, on va chez lui rassurés. On ressort pour manger dans un restaurant du crabe, spécialité de la région.
Le 27, on va visiter Aracaju avec Magson : le centre et le Palais Olimpio Campos, l’Igreja Catedral Metropolitana. On va ensuite à São Cristovão, village proche d’Aracaju, 4ème ville la plus vieille du Brésil, chargée d’histoire et d’églises. On mange sur place dans un restaurant réputé, puis on file à la plage d’Aracaju. Baignade et foot avec Magson et Indy pendant que Tao fait la sieste dans la voiture.
Le 28, on repart pour Penedo, chez Denia. On visite rapidement sur la route le projet Tamar de Pirambu, beaucoup plus petit qu’à Praia do Forte. Après avoir traversé un rio sur une barge, nous arrivons à Penedo pour manger. Nous faisons un tour rapide du village et arrivons chez Denia, qui fait partie d’une communauté tzigane. Elle nous emmène ensuite chez son ami Marcelo, qui a plusieurs arbres fruitiers chez lui et des cocotiers. Ils nous ouvre une noix de coco pour en boire le jus, puis nous la casse en deux pour manger la chair. On part ensuite manger une soupe en centre-ville. Mais comme nous sommes trop nombreux pour rentrer dans la voiture, Maya part avec Denia en moto et nous la suivons avec Marcelo en voiture.
Le 29, réveillés à 8h par Denia, « pour pouvoir profiter de la journée », nous déjeunons « à la tzigane » à même le sol. Un peu « forcés » par Denia, nous acceptons de faire un passeio en bateau pour aller jusqu’à l’estuaire du rio São Francisco qui se jette dans la mer à Foz. Marcelo nous accompagne. C’est très sympa : dunes, palmiers et eau chaude, un endroit assez époustouflant, avec cependant beaucoup de touristes (et de commerces qui vont avec). Nous goutons la cocada, éclats de noix de coco confits et mijotés avec du sucre et différents fruits (goiaba, maracuja) ou chocolat. Le soir, nouvelle soupe avec Marcelo.
Le 30, nous partons pour Barra de São Miguel. Nous passons sur la superbe plage de Pontal de Peba, plage immense où nous sommes seuls, avec la voiture sur la plage. Après cette première baignade, nous allons jusqu’à Pontal de Coruripe. Nous nous baignons dans les piscines formées par les récifs à marée basse, avant de manger au bord de l’eau. On reprend ensuite la route jusqu’à Barra de SM, où nous avons rendez-vous sur la plage de Niquim. Chris nous retrouve et sortant du travail et pique une tête avant d’aller chez lui. On visite l’ONG où il travaille puis on va manger dans un super restau italien.
Le 31, on emmène Chris à l’ONG, où l’on profite de l’internet, avant de prendre la route. Nous visitons la ville de Maréchal Déodoro, son église et son musée. La spécialité de la ville est la broderie, on voit des femmes broder dans la rue. On va se poser à la Praia do Frances, où Tao fait la sieste pendant 2h. On arrive en fin d’après-midi chez Tatiana et Jotta, à Riacho Doce, près de Macéio. Nous avons prévu de rester 3 jours ici. Nous allons faire quelques courses avec Jotta. Ils nous font un cuzcuz de mais con queijo, sorte de gâteau de semoule de maïs au fromage.

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